Le 16 novembre 1916, les hauts-commandements alliés se réunissent à Chantilly pour préparer les grandes offensives du printemps 1917 où ils voient l’opportunité de bouleverser le cours de la Première Guerre mondiale. Le général Nivelle, soutenu par les troupes britanniques du Maréchal Haig, met en place une stratégie de diversion : piéger l’ennemi au centre d’une attaque surprise à Arras. Utilisant ces carrières, l’État-major britannique imagine un réseau de galeries souterraines pour surprendre les troupes allemandes, pendant que les soldats français s’emparent du Chemin des Dames au matin du 16 avril 1917.
Engagés volontaires depuis septembre 1915 au nom de l’Empire britannique, la compagnie des tunneliers néo-zélandais, mineurs professionnels pour la plupart, s’apprêtent à changer le cours de l’Histoire : Ces soldats néo-zélandais sont chargés de creuser des galeries pour la Guerre des Mines dans le secteur d’Arras, ils y découvrent d’anciennes carrières souterraines datant du Moyen-Âge et, au vue du potentiel pour la Bataille d’Arras, l’État-major britannique leur demande alors de creuser des tunnels pour relier les carrières entre elles, créant ainsi ce réseau de vingt kilomètres, véritable ville sous la ville.
Une stratégie de diversion rassemblant 24 000 soldats britanniques protégés des combats en surface jusqu’au moment de l’assaut, le 9 avril 1917.