Nécropole nationale française de Notre-Dame-de-LoretteNécropole nationale française de Notre-Dame-de-Lorette
©Nécropole nationale française de Notre-Dame-de-Lorette
Mémorial' 14-18La Nécropole nationale françaiseNotre-Dame-de-Lorette

La Nécropole nationale française de Notre-Dame-de-Lorette

Une Garde d’honneur, constituée de bénévoles, assure, depuis 1920, l’accueil des visiteurs et ranime, chaque dimanche, la flamme du souvenir.

Au sommet de la Colline

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la colline de Notre-Dame-de-Lorette a été choisie par l’État français pour accueillir les dépouilles de soldats français en provenance de plus de 150 cimetières des fronts de l’Artois, de Flandre, de l’Yser et du littoral belge. 20 000 sépultures, ainsi que les restes de 22 000 soldats inconnus regroupés dans 8 ossuaires, y sont rassemblés. Notre-Dame-de-Lorette est la plus grande nécropole nationale française. Une basilique et une tour-lanterne y ont été construites. Au pied de cette tour-lanterne, une crypte renferme 32 cercueils de soldats inconnus de toutes les guerres françaises du XXème siècle.

De cimetière

à Nécropole

Après la guerre, l’État français entreprend l’aménagement de vastes nécropoles où chaque visiteur doit pouvoir prendre la mesure du sacrifice consenti par la Nation. À Ablain-Saint-Nazaire, sur le plateau où se trouvait avant-guerre une chapelle consacrée à Notre-Dame-de-Lorette, le petit cimetière créé après la bataille de mai 1915 par les soldats français sera choisi comme site pour l’aménagement d’une vaste nécropole, où seront accueillies les dépouilles en provenance de plus de 150 cimetières des fronts de l’Artois, de Flandre, de l’Yser et du littoral belge. 20.000 corps identifiés y recevront une sépulture individuelle et les restes de près de 22.000 inconnus seront regroupés dans 8 ossuaires. Lorette devient ainsi la plus grande nécropole nationale française.

La basilique et la tour-lanterne

Sous l’impulsion de Monseigneur Julien, Évêque d’Arras, est construite dans la nécropole une basilique de style néo-byzantin dessinée par l’architecte Louis-Marie Cordonnier. Face à elle, se dresse une tour-lanterne qui abrite l’un des ossuaires et dont le phare est visible à des kilomètres à la ronde.

Une Garde d’honneur, constituée de bénévoles, assure, depuis 1920, l’accueil des visiteurs et ranime, chaque dimanche, la flamme du souvenir.

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