
Réunies pour la première fois au sein d’un même corps d’armée dont le commandement est confié au lieutenant-général canadien Julian Byng, les quatre divisions canadiennes préparent minutieusement leur assaut sur la crête. Les sapeurs creusent douze tunnels à une profondeur d’au moins 10 mètres, perpendiculaires aux lignes ennemies pour acheminer les combattants le plus près possible de celles-ci. A l’arrière, des lignes allemandes sont reconstituées pour entraîner leurs hommes. Leurs artilleurs pilonnent les positions ennemies depuis la mi-mars et des mines souterraines explosent dans le no man’s land, au matin du 9 avril. Les Canadiens lancent alors l’assaut, au même moment que les Britanniques devant Arras. En une demi-heure, le corps canadien emporte la première ligne allemande. Le lendemain, il contrôle totalement la crête.